La Jument Blanche est le premier tome de la trilogie de Dalriada écrite par Jules Watson (ne vous fiez pas au nom, c'est une femme) et édité chez michel LAFON.
Alors que ce tome sortait en septembre en France, le second, Le Cerf de l'aube, sortait en Grande-Bretagne
Ce que dit la quatrième de couverture :
En l'an 79, Julius Agricola lance ses puissantes légions à l'assaut du dernier bastion de Britannia. Pour garantir l'indépendance de son clan, les Epidii, et, peut-être, regagner la confiance de la Déesse Suprême, la princesse Rhiann se résigne à épouser Eremon, prince irlandais en exil. Ce mariage espère-t-elle, déjouera les stratagèmes du grand druide qui conteste son autorité depuis qu'elle a perdu ses pouvoirs divinatoires. Eremon, quant à lui, peine à s'imposer auprès des peuplades désorganisées de Dalriada : s'est-il entendu avec les Romains pour défaire les Ecossais et récupérer son trône usurpé?
La princesse maudite, l'héritier banni et le conquérant implacable : trois personnages perdus dans un tumulte de trahisons, de guerres et d'ambitions, orchestré, outre-monde, par les impérieuses divinités celtes.
Ce premier tome, bien que pauvre en action est prenant et nullement ennuyeux. On y découvre un peu la culture picte, les zones d'ombres de l'Histoire étant habilement comblées par des bribes de culture celte sous la plume de cet(te) auteur(e) (faut dire comment maintenant?) diplômée d'archéologie.
Toute l'intrigue de ce volume consiste dans les conflits politiques, les tentatives d'alliances des tribus d'Alba (Ecosse) et la résolution des problèmes personnels des héros qui doivent apprendre à se connaitre, tout cela alors que l'ombre de l'invasion romaine plane...
En plus, l'aspect "fantastique", de la présence des Dieux et des pouvoirs des Duides et des prêtresses, permet de mettre en avant la fiction, empêchant que le récit ne devienne une reconstitution historique ennuyeuse.
Bref... moi maintenant, j'attends la suite...