L'Arbrelune
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L'Arbrelune

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Pamela
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Pamela


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MessageSujet: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyMar 30 Aoû à 18:32

J'ai terminé un nouveau manuscrit. Enfin terminé est un bien grand mot car arrive la phase, pour moi la plus longue, d'amélioration de l'histoire.
Mais aprés moultes relectures le premier chapitre n'est plus trés loin de correspondre à ce que je souhaite.

Si quelqu'un(e) veut en avoir la primeur, c'est avec plaisir.
Il faut simplement me préciser si je peux le mettre sur le forum ou en message privé.

Paméla
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Sylphaël
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Sylphaël


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MessageSujet: Re: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyMar 30 Aoû à 18:47

Si il ne fait pas cinquante pages, tu peux le mettre en post dans le forum écriture, c'est avec grand plaisir que nous le lirons Nouveau manuscrit Danseus2
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Pamela
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Pamela


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MessageSujet: Re: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyMar 30 Aoû à 19:09

Qu'appelles-tu le forum lecture car ici il me le refuse à cause de la taille ( 19 pages word 11 ) même en n'en mettant qu'un morceau.

Pamela
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Fay'Raya
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Fay'Raya


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MessageSujet: Re: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyMar 30 Aoû à 21:35

Ca c'est dommage que ça ne passe pas... Enfin tu peux toujours ne nous mettre qu'une seule partie de ton premier chapitre. Je ne voudrais pas que tu aies des soucis pour l'éditer après... ou sinon il faudrait scinder en plusieurs messages la première partie. Surprised
En tout cas c'est très gentil à toi de nous en faire profiter. Very Happy
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Pamela
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MessageSujet: NOUVEAU MANUSCRIT   Nouveau manuscrit EmptyMar 30 Aoû à 22:15

J'ai déjà découpé le texte en plusieurs petits morceaux sans passer. J'essaye à nouveau demain car je l'ai sur un autre disque dur.

Pamela
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Pamela
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MessageSujet: On découpe   Nouveau manuscrit EmptyMer 31 Aoû à 9:32

J'essaye avec 4 pages WORD

Il était sincère au tout début lorsque sa volonté de prendre le pouvoir n’avait que pour seul objectif d’améliorer la vie de ses semblables. Mais se serait-il engagé dans ce chemin tortueux s’il avait su qu’il ne pouvait que devenir un tyran dont toute l’énergie se focaliserait bientôt uniquement sur le renforcement de sa situation.
Oui sans doute. Car il était persuadé d’être différent! Comme tant d’autres! Comme tous les autres.

Djan, le maître Spiter balaya du regard les collines qui l’entouraient. Partout de grandes flammes surmontées de volutes de fumée montaient vers le ciel. Les arbres par milliers brûlaient puis s’effondraient avec de sinistres craquements et des gerbes d’étincelles. Ses compagnons accomplissaient scrupuleusement et sans se lasser la tache qui leur avait été assignée, et le résultat le remplissait de satisfaction. Il sentit qu’un nouveau flot d’énergie, crée par l’incendie était disponible. Il le laissa se déverser en lui. Ce n’était que le début de leur chasse, et il était loin d’être rassasié. Cela faisait si longtemps qu’ils n’avaient pu parcourir ainsi ce monde et détourner à leur profit une partie de son énergie.
Il quitta à regret le spectacle de la forêt en feu pour étudier le ciel au-dessus de lui. Il demeurait parfaitement limpide. Aucun indice annonciateur de l’approche d’une perturbation, qui les aurait obligés à retourner se réfugier à l’intérieur du cratère sous peine d’être anéantis.
Ils devaient profiter de ces conditions particulièrement favorables pour continuer leur progression, embrasser tout ce qui se présenterait, et recueillir toujours davantage de cette énergie vitale pour son peuple.
Il observa quelques instants la créature qui, quelques mètres en arrière, était assise sur une pierre. Il n’aurait tenu qu’à lui, jamais il ne lui aurait permis de se joindre à sa troupe. Mais sa présence faisait partie du contrat. Dans son visage figé dans la pierre, seul son regard permettait parfois de comprendre qu’il s’agissait d’une créature vivante. Il lui fit signe qu’il allait se déplacer et qu’il devait le suivre.
La créature faisait partie du peuple des Silex. Il serait plus juste de dire qu’il en avait fait partie. Car il n’avait plus rien de commun avec le peuple de marchands avec qui les Spiters commerçaient de manière exclusive. Il avait choisi une autre voie et était ici, pour s’assurer que les termes du contrat que son maître avait signé seraient bien respectés. Il était d’une taille bien inférieure à celle des Spiters, âgé d’une trentaine d’années. Même s’il était très difficile de lui donner un âge, à cause de son visage minéral. Il était vêtu d’une sorte de grande blouse grise qui recouvrait tout son corps. Il se prénommait Cisco. Et c’est bien tout ce que Djan savait au sujet de son hôte, car il ne l’avait jamais entendu prononcer le moindre mot. Il les suivait, respectant à la lettre les consignes que Djan lui faisait parvenir. Djan ne l’avait jamais vu prendre la moindre nourriture, ni se reposer. Lorsque lui et ses compagnons s’éveillaient au matin après la douloureuse opération de conversion, il était assis immobile, dans la même position que celle qu’il avait adopté la veille au soir.


Broch ne quittait plus les remparts de Dolla, les yeux rivés sur le funeste nuage noir qui occupait tout l’horizon en direction des montagnes. Agé d’une quarantaine d’années, la taille largement au-dessus de la moyenne, il s’efforçait de rester impassible malgré le danger qui se précisait. Il avait revêtu un costume en cuir souple, d’un marron tirant sur le noir. Il ne portait pas d’armes, à part à la ceinture le long couteau qu’il utilisait pour achever un chevreuil ou un sanglier. Mais le plaisir de la chasse était bien loin d’occuper ses pensées. Dolla était sa ville. A partir d’un petit village où quelques familles survivaient en cultivant une terre ingrate, il avait construit une ville puissante, en la spécialisant dans l’exploitation du bois provenant des forêts voisines. La ville divisée en quatre quartiers était puissamment fortifiée autour d’une forteresse centrale. Sur trois de ses cotés serpentait une rivière. A l’extérieur des remparts, le long de l’eau s’étaient installés quelques ateliers où des maîtres artisans transformaient des peaux en vêtements ou objets en cuir, seconde spécialité de la ville. Au-delà s’étendaient les champs jusqu’au pieds des collines.
L’incendie gagnait à chaque instant en puissance, et, malgré l’absence de vent, se dirigeait vers la cité. A ces pieds, tout son peuple se préparait à affronter ce redoutable adversaire. Tous les arbres, situés à proximité des remparts et qui auraient pu permettre aux flammes de s’approcher de la ville avaient été abattus. Leurs troncs, pour certain d’entre eux, plusieurs fois centenaires, gisaient maintenant à quelques centaines de mètres. Une équipe n’allait plus tarder à y mettre le feu.
L’eau puisée à la rivière était projetée sans relâche, sur les toits, les murs et les remparts. Les douves débordaient et tout ce qui pouvait contenir le précieux liquide avait été réquisitionné.
-Sire, une petite troupe approche.
Il se retourna dans la direction du nuage de poussière que dégageait une dizaine de cavaliers lancés à toute allure sur la route qui conduisait à Dolla.
-Enfin une bonne nouvelle, pensa-t-il.
Tandora, le maître druide, arrivait et allait pouvoir l’aider à trouver une solution. S’il en existait une! Il savait de toute façon qu’il ne pourrait faire face seul à une telle situation.
Dés que les premières fumées lui avaient été signalées, il avait envoyé ses éclaireurs. Les nouvelles qu’ils avaient ramenées n’avaient pas tardé à le plonger dans une profonde inquiétude. Les collines s’embrassaient les unes après les autres, sans qu’aucune explication rationnelle ne puisse être avancée. Les multiples tentatives pour combattre l’incendie avaient toutes été des échecs. Et plusieurs de ses équipes avaient failli périr, presque encerclées par des flammes venues de nulle part. Par prudence, il avait ordonné à ses gens de se replier sur la cité et de se préparer à combattre pour tenter de sauver Dolla.
Les cavaliers étaient maintenant en vue et il reconnut facilement celui qui menaient la petite troupe. Il descendit pour l’accueillir.
Tandora avait déjà confié sa monture à l’un de ses hommes et se dirigeait à grand pas dans sa direction. Il lui indiqua de la main une tour d’angle qui surplombait les remparts.
Tandora était plus jeune que lui de quelques années. Il avait choisit une autre voie que celle des armes.
-Suis-moi. Seul. Je crains de ne pas avoir de bonnes nouvelles à t’annoncer. Mais d’abord communique-moi toutes les informations que tu as pu recueillir, même celles qui pourraient te sembler anodines.
Il suivit le druide qui escaladait déjà les premières marches du vieil escalier de pierre.
-J’ai vraiment peu de choses. L’incendie a commencé il y a maintenant quatre jours. Il se propage dans notre direction à une vitesse considérable. Les éclaireurs sont revenus en expliquant que les collines s’embrassaient sans raisons apparentes. C’est incompréhensible, car nous ne sommes pas en période de sécheresse. J’ai failli perdre plusieurs hommes, que j’avais envoyés combattre le feu. Ils ont été à chaque fois presque encerclés par des flammes venues de nulle part. Ne pouvant lutter dans les collines, nous nous préparons à combattre ici pour sauver notre cité.
Tandora, resta silencieux un long moment, les yeux fixés sur la base du nuage noir.
-Les feux ne baissent-il pas d’intensité dés que la nuit commence à tomber ?
Broch se reprocha instantanément de ne pas l ‘avoir remarqué.
-Si, tu as raison. Sa puissance semble diminuer tout au long de la nuit, avant de reprendre dés que le jour est levé.
-Où les premières fumées sont-elles apparues ?
Broch lui indiqua du bras une direction.
-C’est la zone des volcans, n’est-ce pas ?
Tandora semblait avoir remarqué quelque chose qui lui avait échappé. Il répondit par l’affirmative.
-Et avez-vous remarqué certains signes dans les semaines précédentes qui auraient pu indiquer un regain d’activité volcanique?
Broch n’eut pas longtemps à réfléchir.
-Le sol a en effet tremblé à plusieurs reprises. Mais faiblement. Et jusqu’à présent aucune fumée ne s’est dégagée des principaux cratères.
A nouveau Tandora resta silencieux. Mais son regard avait quitté l’horizon. Il réfléchissait.
-Les femmes et les enfants sont-ils prêts à quitter la cité ?
C’était plus une affirmation qu’une véritable question.
-Oui. Nous avons rassemblé les chariots. Ils sont alignés à l’extérieur des remparts. Une place a été attribuée à chaque famille. La nourriture pour cinq jours a déjà été préparée. Il ne reste plus qu’à atteler les animaux.
Tandora se redressa. Il avait pris sa décision.
-Il faut qu’ils quittent la cité demain à la première heure.
Broch connaissait suffisamment son vieil ami pour savoir qu’il était inutile de discuter avec lui.
-L’ordre sera donné dés que nous serons redescendus.
Ils quittèrent le sommet de la tour.
-J’espère me tromper, mais c’est malheureusement peu probable. C’est pourquoi je t’ai demandé de rester seul avec moi. Je veux éviter que la panique ne se répande, car nous allons avoir besoin de tous les bras disponibles.
Il regarda fixement son vieux complice puis reprit.
-Ce qui se passe ne peut avoir qu'une seule explication : Une bande de Spiters est sortie d’un des cratères et elle se dirige vers Dolla!
Broch s'attendait à tout sauf à cette information. Son ami était-il devenu brusquement gâteux? Les créatures dont il parlait n'existaient que dans l'esprit des conteurs. Il s’agissait de créatures mythiques que l’on disait vivre à l’intérieur des volcans. Mais personne de mémoire humaine, n’en avait jamais rencontré. Tandora avait immédiatement perçu l’incrédulité dans le regard de son compagnon.
-Détrompes-toi, mon ami. Les Spiters sont des créatures qui malheureusement existent. Et ce n'est pas parce qu'elles n'avaient plus fait d'apparitions depuis des centaines d'années que ces créatures avaient disparues. Les premières informations que j'avais reçues m'avaient mis sur la voie. Et ce que tu viens de me dire me le confirme. Je suis persuadé qu’un groupe de Spiters est sortie de l'un des cratères et progresse vers ici en détruisant tout par le feu sur son passage. Mais leur comportement est anormal. Elles devraient se cantonner dans les collines, à proximité de l’endroit d’où ils sont sortis, amassant d’abord toute l’énergie disponible, avant de se déplacer.
-Pourquoi Dolla, alors ?
Tandora était passé maître dans l’art de cacher ses émotions. Mais ici, en tête à tête avec son plus vieil ami, il se devait de ne pas lui dissimuler son ignorance.
-Si elles se dirigent vers Dolla, au lieu de continuer à s'attaquer aux forêts dans les montagnes et les collines, c'est sûrement que quelqu'un les pousse vers nous.
Broch resta sans voix quelques secondes devant la révélation du vieux druide
-Quelqu'un? Mais qui? Et pourquoi?
Tandora haussa les épaules en signe d’ignorance.
-Je n'ai aucune réponse à te proposer, comme d’ailleurs, à de multiples autres questions. Les Spiters ne sortent jamais de leur propre initiative, sauf pour amasser de l’énergie pour leur peuple. Et de l’énergie disponible, il y en a suffisamment dans les forêts qui sont à proximités des cratères. Quelqu'un a dû mettre beaucoup d'argent sur la table pour les décider à changer leur comportement habituel et à les convaincre de passer à l'action. En ce moment, elles ne cherchent pas seulement à emmagasiner de l'énergie, à partir des brasiers qu'elles allument. Il y a autre chose derrière. C'est ce qu'il nous faudra découvrir. Mais ce n’est pas la priorité du moment. Nous devons d’abord tout mettre en œuvre pour les obliger à regagner leur cratère.
Broch n'était pas loin d'être anéanti par la révélation de Tandora. Même s'il avait beaucoup de mal à véritablement s'imprégner de cette nouvelle réalité, il avait trop de respect pour le druide pour mettre en doute son affirmation.
-Avons-nous une chance de les arrêter?
-Ils sont quasiment invincibles, sauf devant leur pire ennemi. La pluie.
Ils regardèrent ensemble le ciel. Pas un seul nuage à l'horizon. Broch dû lutter pour ne pas laisser le découragement l’envahir. Tandora posa une main sur son épaule.
-C’est la seule carte que nous ayons à jouer. Mais si nous attendons que la pluie se manifeste, nous risquons fort de finir en cendres. Il va falloir que nous provoquions sa venue. C’est pour cela que je suis ici.
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Pamela
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MessageSujet: Second essai   Nouveau manuscrit EmptyMer 31 Aoû à 9:37

Cela passe avec environ 4 pages.
Pour ne pas surcharger le forum je vais mettre les 8 premiéres pages et les autres si il y a des demandes.

Tandora avait immédiatement activé le réseau de ses disciples, disséminés sur l'ensemble du royaume. Les informations commençaient à arriver. Et elles n'étaient pas bonnes. Les perturbations qui auraient pu leur venir en aide étaient refoulées loin de Dolla, par un puissant anti-cyclone. Et sans perturbations aucune chance que la pluie ne leur vienne en aide. Ceux qui étaient à l’origine de l’attaque avaient parfaitement choisi leur moment. Ils semblaient être soutenus par une logistique sans faille. Et aussi avoir de la chance.
Il lui était possible d’agir sur cet anti-cyclone et de le faire se déplacer, mais cela demanderait du temps. Les flammes qui continuaient à progresser seraient aux portes de la cité avant deux jours, alors qu’il aurait eu besoin d’une semaine pour changer les configurations atmosphériques. Il fallait trouver autre chose. Il fit un signe de la main à Broch qui continuait à organiser leur défense. Ce dernier ne voulait absolument pas que le doute qui l’habitait soit détecté par ses équipes. Aussi s’était-il totalement replongé dans la préparation de leur défense, laissant à son vieil ami le soin de trouver une solution pour repousser les flammes avant qu’elles n’atteignent les remparts de la cité. Il quitta ses plus proches collaborateurs pour se diriger vers le druide. Ensemble ils s’éloignèrent de quelques pas. Ils savaient que de nombreux regards étaient fixés sur eux.
-L’anti-cyclone est trop puissant. Nous n’arriverons pas à le combattre avant que les flammes ne se présentent aux portes de la cité.
Broch ne sembla pas surpris. Mais l’information ne le prit pas de court.
-Je m’en doutais. Nous devons donc nous préparer à combattre.
-Peut-être pas. J’ai pensé à une stratégie de rechange. Nous allons essayer quelque chose.
-Mais que pouvons-nous faire ?
-Les Spiters sont quasiment immortels, car ils ne peuvent être détruits que par l’eau. Mais plus ils sont loin de leur base, plus ils savent qu’ils sont vulnérables à tout changement de conditions atmosphériques. Et plus ils sont attentifs à ne pas se mettre en danger.
Broch ne voyait pas l’idée qui avait pu germer dans la tête de son ami. Mais à l’entendre ainsi commencer à l’exposer, il reprenait espoir. La situation n’était peut être pas aussi désespérée que ce qu’il pensait quelques instants auparavant. Tandora poursuivait.
-Ils se sont déplacés loin de leur refuge. Ils savent qu’il leur faudra du temps pour regagner l’abris du cratère. Surtout qu’ils ne peuvent se déplacer la nuit car ils sont immobilisés par la digestion des énormes quantités d’énergies qu’ils tirent des flammes. A mon avis plus il avancent dans notre direction, plus ils doivent scruter avec de plus en plus d’insistance le ciel et devenir ainsi de plus en plus nerveux.
-Mais la pluie n’a aucune chance de nous atteindre avant une petite semaine !
-C’est vrai. Et je pense qu’ils doivent aussi avoir ce type d’information. Mais si ce qui se présente devant leurs yeux dément les informations qui leur sont transmises, je veux dire que si des nuages et même quelques éclairs apparaissent à l’horizon, quelle sera leur réaction ?
Broch regarda l’horizon, qui était toujours désespérément bleu. Le doute commençait à regagner du chemin dans son esprit. Comment pourraient-ils semer un début de confusion dans l’esprit de leurs ennemis avec de telles conditions atmosphériques ?
-Mais nous n’avons aucune chance !
Malgré l’extrême gravité de la situation un semblant de sourire apparut cependant sur le visage de Tandora.
-Je ne suis pas d’accord avec toi. Nous avons peut-être les moyens de les faire douter. Et nous allons de cette carte essayer d’en faire un atout pour nous faire gagner la partie qui semble si mal engagée.

Broch avait insisté pour rester en arrière avec seulement quelques hommes. Les chariots dans lesquels avaient pris place les femmes et les enfants s’étaient éloignés avant que le jour ne se lève. Tandora, accompagné de tout ce que la cité possédait d’adultes capables de combattre l’incendie les avaient suivis avec les premières lueurs de l’aube. Seuls restaient, pour la défense de Dolla, Broch et les quelques grognards qui l’entouraient. Les volontaires avaient été nombreux, mais Broch avait été inflexible. Seuls ceux qui n’avait pas une famille à protéger et à nourrir avaient trouvé grâce à ses yeux et avaient pu demeurer à ses cotés, ultimes défenseurs de la cité.
Chez le souverain cependant, la résignation avait fait place à l’espoir. Tandora lui avait expliqué ce qu’il voulait entreprendre, pour espérer tromper les Spiters. Au début de l’exposé il avait été septique. Puis au fur et à mesure que Tandora avait développé les principales lignes de son plan, il avait commencé à croire qu’il était réalisable. La décision n’avait cependant pas été facile à prendre. Car elle signifiait monopoliser l’ensemble des moyens humains de la cité pour le mettre en œuvre. Ce qui voulait dire laisser la cité sans défenses, ou presque. Et, en corollaire, tout miser sur l’idée de Tandora, car en cas d’échec, il ne serait plus matériellement possible de revenir jusqu’à la ville pour combattre l’incendie.
Broch avait donc vu partir ses troupes avec le sentiment d’avoir tout misé sur une seule case. Et il n’était pas particulièrement joueur. Mais il était maintenant trop tard pour revenir en arrière.

Djan s’était réveillé avec le jour, avec un sentiment de plénitude qu’il avait rarement éprouvé. Le niveau d’énergie qu’il avait été capable depuis le début de leur campagne d’emmagasiner et de convertir augmentait chaque jour, et commençait à approcher une limite qu’il n’avait encore jamais atteint. Une ou deux journées comme celle d’aujourd’hui et il pourrait retourner parmi les siens prendre la place à laquelle une telle réussite lui donnerait droit.
Il était temps de faire halte pour la nuit. Il désigna à ses compagnons le creux d’une combe qui avait été dévastée par les flammes quelques heures auparavant. Chaque soir, après que chacun des siens eut passé la journée à dévaster la zone qui lui avait été attribuée ils se retrouvaient pour la nuit, analysaient leur parcourt, décidaient de la direction à prendre pour le lendemain, et il attribuait une zone à chacun de ses compagnons.
Les pierres étaient encore chaudes. Avant de sombrer dans un sommeil profond qui seul permettait à leurs corps de convertir les énormes quantités d’énergie qu’ils recueillaient chaque jour, ils avaient longuement regardé l’horizon. Pas le moindre nuage qui aurait pu les inciter à prendre aussitôt le chemin du retour, et à ne s’arrêter que lorsque la nuit serait complètement tombée.
Malgré l’absence de danger à court terme, Djan sentait ses compagnons les plus anciens devenir de plus en plus réticents à l’idée de poursuivre leur progression. Les jeunes, ne se posaient même pas la question. Ils étaient comme ivres en raison des flux d’énergies qui se déversaient en eux comme jamais et prêts à tout pour poursuivre l’aventure. Mais, Djan le savait. Cette ivresse pouvait représenter un danger mortel pour sa troupe. Et il était le garant de la limite à ne pas dépasser.
Kora, son plus ancien disciple, s’était encore une fois approché de lui, avant qu’il ne prenne sa décision.
-Il est temps de partir maître. Avec ce que nous avons récolté les nôtres pourront tenir pendant une très longue période. Une grande fête, dont vous serez le héros vous attend, et vous pourrez prendre place au sein du conseil. Nous n’avons plus grand chose à espérer. Nous avons eu beaucoup de chance jusqu’à présent. N’allons pas trop loin, au risque de tout compromettre.
Les jeunes connaissaient l’opinion des plus anciens, et n’étaient pas prêts à se soumettre avant d’avoir fait entendre leurs voix. Ils s’étaient rassemblés autour de celui qui semblait le plus prometteur d’entre eux, Archos. Pour eux Kora et ses semblables avaient l’esprit affaibli par l’âge et n’étaient plus capables de prendre les bonnes décisions pour leur peuple. Les informations sur l’évolution prévisionnelle de la situation atmosphérique qu’ils recevaient chaque jour, ne pouvaient que les inciter à poursuivre encore quelques jours l’aventure.
-Ne l’écoutez pas maître. Nous avons, sans prendre de risques, plusieurs jours de beau temps devant nous. Ce qui signifie ramasser encore de quoi nourrir les nôtres pendant très longtemps, et faire de vous le héros de tout notre peuple. Nous pouvons définitivement entrer dans l’histoire. Et il serait stupide que la couardise de certains nous privent de la renommée auquel notre courage nous a donné droit.
Djan se retourna vers son lieutenant. L’argument ne pouvait guère être contesté.
-Il a raison Kora. Le temps est bien établi. Aucun changement n’est attendu avant plusieurs jours.
Kora s’apprêtait à répondre, mais un des plus jeunes ne lui en laissa pas le temps.
-Le temps d’atteindre la ville que l’un d’entre nous a aperçue au loin !
Djan, regarda Archos. Il n’aurait jamais dû être en possession de cette information. Nul autre que lui n’avait été informé de ce fait. Pour l’obtenir quelqu’un avait transgressé les ordres et s’était déplacé loin de la zone qui lui avait été attribué. Et maintenant il révélait cette information capitale pour s’en servir comme arme dans leur discussion.
-Qui a mentionné l’existence d’une ville ?
-Moi.
Ils regardèrent tous trois dans la direction d’où était venue la voix. Bidos ! Djan ne put s’empêcher de montrer sa contrariété. Bidos était le seul parmi ses compagnons dont il se serait volontiers séparé. Querelleur, toujours à la limite de l’insubordination. Il ne pouvait cependant, vue l’importance de l’information qui venait de leur être révélée refuser de le laisser parler. Bidos le savait et entendait profiter de son avantage. Toute la petite troupe de Spiters s’était rapprochée et faisait maintenant cercle autour de lui. Djan n’était cependant pas prêt à laisser la situation lui échapper. Il éleva sciemment la voix et se fit plus directif.
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Sylphaël
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MessageSujet: Re: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyLun 5 Sep à 14:11

j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet extrait, tu peux envoyer la suite ! Nouveau manuscrit Bravo
PS en tout cas les Spiters ils ne pourront pas envahir la Bretagne Nouveau manuscrit Meteo-pl
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Pamela
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MessageSujet: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyLun 5 Sep à 14:22

Pour la Bretagne, comment peux-tu en être sûr? D'accord les volcans sont morts depuis bien longtemps.
Je ne peux mettre que max 5 pages, sinon c'est considéré comme un fichier qui dépasse la limite.
J'en met 2x5.
Si tu en veux d'autre le mieux serait peut-être que je les fasse partir sur ton mail.

Bonne lecture

Paméla
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Et bien. Qu’attends-tu ? Parle.
C’était plus un ordre qu’une simple interrogation. La tension était instantanément montée de plusieurs crans.
-J’ai aperçu une ville, aujourd’hui. Juste sur le chemin du retour.
Djan sentit que Bidos avait perdu de sa superbe. Il essayait de cacher quelque chose.
-Dans quelle direction ? Montre-nous.
Bidos indiqua de la main une zone assez vaste. Djan soudain compris la raison de ses réticences. Il se décida à lui tendre un piège.
-Soit plus précis. Sinon nous perdrons du temps demain à la localiser.
Demain ! Ainsi son stratagème avait réussi. Bidos indiqua du doigt une direction précise.
-Ici. Seules deux collines nous séparent d’une large vallée. La ville est de grandes dimensions, juste aux pieds des dernières pentes.
C’était donc cela, constata Djan. Il avait la confirmation que Bidos avait encore une fois désobéi aux ordres. Il s’était aventuré bien au-delà de la zone qui lui avait été attribuée. Mais il était important d’obtenir d’abord de lui le maximum d’informations avant de lui signifier la punition qui sanctionnerait son manquement à la discipline.
-Et alors qu’as-tu vu ?
L’autre commençait à s’enflammer.
-Un grande ville monseigneur, entourée de remparts. Et peu de défenseurs. J’ai vu ces pleutres en train de fuir.
Djan le laissa décrire la ville. Ces renseignements lui seraient bien utiles et viendraient en complément de ceux que ses frères lui avaient déjà fournis s’il décidait de l’attaquer. Bidos continuait à se pavaner, gonflé de sa nouvelle importance au milieu du cercle de ses compagnons. Djan avait maintenant un autre sujet d’inquiétude. Bidos n’avait pu se diriger dans cette direction au hasard. Quelqu’un étranger à leur cercle lui avait fourni une information qu’il était le seul à devoir posséder. Encore une fois, certains jouaient leur propre jeu. Mais il lui fallait maintenant régler le problème que son subordonné avait créé. Il avait révélé tout ce qu’il savait. Il ne pouvait plus lui être utile. Un seul regard à Kora avait permis à son vieux compagnon de comprendre qu’il devait être prêt à agir. Il s’adressa à Bidos.
-Tu peux me remontrer la zone d’où cette cité est visible ?
Kora avait compris ce que Djan chef projetait et il avait commencé à se déplacer.
-Là. Je vous l’ai déjà dit.
-Oui, tu as raison. Mais j’avais besoin que tu me le confirmes.
-Et bien voilà c’est confirmé.
Quelle arrogance une fois encore!
-Ce qui est confirmé aussi c’est que tu n’aurais jamais dû te trouver en cet endroit.
-Et alors ? Qui a découvert cette ville. Sûrement pas cette bande de poules mouillées qui ne pense qu’à faire marche arrière.
Il chercha du regard Kora, qui était clairement visé par sa dernière remarque et fut surpris de ne pas le voir à la place qu’il occupait quelques instants auparavant.
C’était plus que ce que Djan pouvait accepter.
-Tu es aux arrêts à partir de cet instant. Tu n’as plus le droit de te déplacer de l’endroit qui te sera assigné sans ma permission.
Bidos regarda Djan. Son regard était empli de haine.
-Et pourquoi ?
-Je n’ai pas à te répondre.
Puis se détournant.
-Kora, tu es responsable de lui jusqu’au matin.
Kora passa une langue gourmande sur ses lèvres.
-Mais avec plaisir.
-Un instant. Mon maître m’autorise-t-il à prendre part au débat.
Tous les regards se reportèrent sur Archos. Il ne pouvait ainsi abandonner un de ses fidèles sans tenter une action pour prendre sa défense.
Et Djan ne pouvait s’opposer à sa prise de parole, car sa demande avait été faite en respectant leurs règles internes.
-Parle, Archos.
-Bidos a transgressé ses ordres. C’est certain. Et pour ce fait il doit être blâmé. Mais beaucoup de grandes découvertes ont été le fait d’insoumis. Pourquoi le pénaliser si durement, alors qu’il nous apporte une cible prometteuse sur un plateau d’argent ? Prendre une telle décision n’était-elle pas un signe qui risque de favoriser l’immobilisme sclérosant, au détriment de la prise de risques, génératrice de progrès ?
Djan, une fois encore fut satisfait de la façon dont Archos abordait le problème. Mais il aurait préféré qu’il fasse preuve de son habileté dans d’autres circonstances. Il s’appuyait sur une puissante idée pour essayer de justifier l’insubordination de Bidos. Il confirmait chaque jour qu’il disposait des qualités qui pourraient en faire un chef redoutable. A condition qu’il apprenne à maîtriser sa fougue et à faire preuve de patience. Et aussi de fidélité.
-Tu as raison lorsque tu dis que les meilleures idées ne viennent pas toujours de ceux qui respectent l’ordre établi. Tu oublies cependant une chose. Il y a certains domaines où l’obéissance est indispensable. Que dirais-tu d’une armée où, lors d’un assaut chaque soldat a une meilleure idée sur la tactique à adopter et se lance à l’attaque en fonction de sa propre stratégie ? L’armée d’en face, moins brillante mais plus disciplinée a toutes les chances de vaincre, même en disposant d’un nombre de combattants moindre. En agissant ainsi, Bidos a mis en danger toute notre troupe. Je ne peux avoir de clémence à son égard car ce n’est pas la première fois qu’il transgresse ainsi mes ordres. Il n’a pas jugé bon de tenir compte de mes avertissements. Il doit payer. La discussion est close.

Les plus jeunes, réunis autour de leur leader avaient longuement prolongé la veillée. Kora et ses partisans avaient pour leur part refusé l’invitation et s’étaient sans tarder allongé à même le sol. Djan s’était joint un bon moment à la fête avant de réaliser qu’il était temps de penser au repos nécessaire à la conversion de toute l’énergie qu’il avait accumulée dans la journée. Il lui semblait qu’il venait juste de sombrer dans un profond sommeil lorsqu’il sentit que quelqu’un le secouait sans ménagements.
-Djan réveille-toi. Nous devons immédiatement nous mettre en route.
Il ouvrit avec peine les yeux. La nuit était noire, et aucune lueur ne pouvait laisser présager que le jour allait bientôt se lever. Une part non négligeable de son énergie était encore dans l’attente de la conversion. Il était donc loin de pouvoir se mouvoir et réfléchir avec célérité. Kora, l’aida à se mettre debout et lui montra du doigt une zone dans le lointain.
-Des éclairs ! L’orage approche. Il faut immédiatement prendre le chemin du retour.
Djan avait du mal à ordonner ses idées. Confirmant l’information de son lieutenant, plusieurs éclairs venaient de zébrer le ciel dans le lointain. Il regarda Kora avec incrédulité.
-Mais comment est-ce possible ?
Il leva les yeux. Au-dessus d’eux les étoiles brillaient.
-Je ne peux te répondre. Si nous nous en sortons, il sera alors temps de réfléchir au pourquoi.
Le grondement du tonnerre leur parvint. L’orage n’était qu’à quelques dizaines de kilomètres. Ils allaient avoir besoin de beaucoup de chance pour ne pas être anéantis. Les hommes de Kora aidaient les plus jeunes à se lever et les pressaient de se mettre en route. Djan maudit sa négligence. Pourquoi était-il resté sourd aux conseils de Kora. S’ils s’étaient mis en route la veille ils seraient déjà loin. Soudain une idée le saisit. Il regarda la petite troupe qui progressait devant lui. Il toucha l’épaule de Kora qui marchait devant lui.
-Bidos n’est pas avec nous ?
-Il a échappé à ma surveillance et il s’est enfui dans la nuit. J’ai failli à ma mission. Je démissionnerai dés que nous serons en lieu sûr et je me constituerai prisonnier.
-Arrête, s’il te plait. S’il en est un qui doit démissionner c’est bien moi. Si je t’avais écouté, nous serions presque en sécurité maintenant.
Kora le soutint jusqu’à ce qu’ils aient rejoint les derniers éléments qui progressaient sur le chemin du retour aussi vite que les membres des plus affaiblis le permettaient. Ils avancèrent ainsi pendant une paire d’heure.
Ils s’accordèrent alors une halte de quelques instants et les plus anciens se retournèrent avec inquiétude pour voir si l’orage gagnait sur eux. Les éclairs zébraient toujours le ciel, mais l’orage semblait pour le moment tourner en rond. Peut-être allaient-ils pouvoir s’en sortir !

Un début de lueur sur l’horizon leur indiqua que le jour allait bientôt se lever. Ils avançaient maintenant à vive allure. Ceux qui, par manque de repos n’avaient pas pu convertir toute l’énergie reçue la veille avaient été contraints de la rejeter afin de ne pas pénaliser le restant du groupe et avaient pu ainsi retrouver une partie de leurs aptitudes. Ils franchissaient collines après collines, encouragés par la distance de plus en plus grande entre eux et les orages qui les avaient poussés à prendre la fuite. Kora s’arrêta avant de basculer sur l’autre versant du col qu’ils venaient de franchir. Le jour était presque levé maintenant.
-Regarde.
Djan se retourna à son tour. Un gros nuage sombre barrait une partie de l’horizon.
-Nous l’avons échappé belle! Cela me servira de leçon.
Le cratère n’était plus bien loin. Ils franchirent la distance qui les en séparait sans se retourner.

Bidos s’était éveillé avec le jour. Le bruit du tonnerre l’avait transi d’effroi. Son premier réflexe avait été de pendre la fuite et de regagner le cratère. Il ne serait pas le bienvenu. Et en plus de la sanction qui l’attendait, il serait l’objet de multiples sarcasmes. Mais tout valait mieux que de périr sous les trombes d’eau. Il ne pouvait cependant se déplacer qu’avec difficulté car, contrairement à ses compagnons, il ne voulait surtout pas perdre toute l’énergie qui était encore en gestation à l’intérieur de lui. Il s’aperçut bientôt que l’orage était immobile, et avait donc peu de chance de le mettre en danger. Il se sentait fatigué. Soulagé et complètement inconscient, il décida de s’arrêter et se rendormit aussitôt.
Lorsqu’il se réveilla quelques heures plus tard, le soleil était au plus haut et les vilains nuages noirs du début de matinée s’étaient presque complètement désagrégés. Seules quelques traînées de couleur sombre était encore visibles. Plus de danger ! Il avait le temps de regagner le cratère. Autant profiter de l’occasion pour se repaître à nouveau d’énergie. Et aller voir de plus prés cette ville qui semblait le narguer. Il rebroussa chemin et se mit à la recherche d’une zone épargnée pour la transformer en cendres.


En quittant Broch, Tandora ne pouvait être certain que son stratagème repousserait les Spiters jusqu’au cratère dont ils étaient sortis. Mais il était résolu à mettre son idée en oeuvre le mieux possible afin de mettre le maximum de chances de leur coté. Aussi incitait-il ceux qui l’accompagnaient à forcer l’allure pour atteindre leur destination au pus tôt et commencer à transformer son idée en une arme efficace. Ils n’étaient pas les seuls à se rendre en ce lieu. Une grande partie des disciples de Tandora convergeaient aussi vers cet endroit sur des chariots remplis de ce que Tandora leur avait demandé de rassembler. Ils n’auraient pas assez de la journée pour tout préparer. Car c’est au coucher du soleil que Tandora avait choisi de mettre en application son idée.
Tandora et ceux qui l’accompagnaient arrivèrent les premiers. Tandora vérifia que, depuis le lieu où ils se trouvaient, les collines proches de Dolla n’étaient plus visibles, et donc qu’un observateur éventuel, dissimulé à proximité de la ville ne pourrait avoir la moindre chance de deviner ce qu’ils prépareraient.
-Abattez-moi tous les arbres et ramenez toute l’herbe que vous pourrez rassembler. Il n’y en aura jamais assez. De l’herbe bien verte, qui brûle en faisant beaucoup de fumée.
Tous s’étaient mis instantanément au travail. Ils ne savaient pas pour quelles raisons Tandora voulait allumer un grand feu, mais ils avaient compris que cela ne pouvait être qu’en relation avec la tentative en cours pour sauver leur cité.
Peu à peu les chariots chargés conduits par ses disciples arrivaient et Tandora donnait ses instructions pour leur déchargement. D’immenses cerf-volant furent assemblés et espacés les uns des autres de plusieurs centaines de mètres. Sous eux Tandora faisait dérouler des tapis de fourrures sur lesquels ses assistants passaient sans relâches de lourdes baguettes en ébonite. Des machines de guerre capable de lancer une lance à une centaine de mètres prenaient peu à peu position à proximité avec les équipes chargées de les mettre en œuvre.
Quand tout fut prêt Tandora réunit tout son monde. Le temps était venu de donner les derniers ordres et d’expliquer le but de tous ces préparatifs.
-Nous allons allumer de grands feux, en produisant le maximum de fumée, pour créer au-dessus de nous un gros nuage. Dans le même temps, nous commencerons à faire voler les premiers cerf-volant. Vous avez pu observer que nous avons frotté la matière dont ils sont constitués avec des baguettes en verre. Pour les charger d’électricité négative. Les tapis de fourrure au sol ont été chargé eux d’électricité de signe contraire. Quand un cerf-volant sera en position, nous tirerons vers lui, une lance. Elle sera reliée par un mince filin métallique au tapis de fourrure. Lorsque le cerf-volant sera touché il se déchargera violemment vers le sol de son électricité, et nous créerons comme cela un éclair.
Le silence autour de lui était total. Toute l’assistance était suspendue aux lèvres du druide. Il poursuivit.
-Pourquoi faisons-nous cela ? Les incendies qui ravagent vos collines ne sont pas le fait du hasard. Ils sont dues à des créatures qui ne peuvent être détruites que par l’eau. Malheureusement, la pluie n’est pas prévue avant une bonne semaine. Nous allons donc leur faire croire qu’un orage s’approche, ce qu’ils craignent pas dessus tout et devrait les mettre en fuite.
Parallèlement des chariots ne cessait d’amener de nouveaux arrivants. Ils étaient aussitôt équipés d’un tambour et de ses baguettes et rassemblés en carrés pour apprendre les rudiments de l’instrument.
La nuit était totalement tombée. L’instant était arriver de donner l’ordre d’allumer les feux.
Aux troisième éclair Tandora leva les mains vers le ciel. Et aussitôt les milliers de tambours retentirent tous ensemble en un bref roulement.
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MessageSujet: RE   Nouveau manuscrit EmptyLun 5 Sep à 14:24

Broch était parti prendre un peu de repos. Il avait fait tout ce qu’il lui était humainement possible pour se préparer à combattre. Il ne lui restait plus qu’à attendre et sûrement à se préparer à mourir sur les murs de sa cité, si le plan de Tandora ne parvenait pas repousser les Spiters. Il portait beaucoup de respect à son vieil ami, et ses analyses s’étaient par le passé révélées le plus souvent avisées. Mais les créatures qu’ils avaient en face d’eux, n’était pas faites de chair et de sang. On ne pouvait les combattre avec des armes traditionnelles. Allaient-ils se laisser berner par le stratagème que Tandora avait élaboré ?
Lorsqu’il se réveilla l’obscurité régnait en maître. Les feux dans les collines commençaient, comme lors de chaque nuit à diminuer d’intensité. Jusqu’à présent, cette accalmie avait toujours été de courte durée, car dés le lever du jour ils reprenaient avec une intensité décuplée.
Il détacha son regard des collines en feu et se retourna, portant son attention dans la direction où Tandora et ses hommes avaient disparus. Là aussi régnait le noir absolu. Enfin presque absolu, car une vague lueur semblait apparaître sur quelques points rapprochés sur l’horizon. Et puis soudain, éloigné, mais clairement visible, un éclair déchira la nuit. Et puis un autre. Un long moment s’écoula avant que le roulement du tonnerre ne l’atteigne. Il sentit sa poitrine se soulever. Il ne pouvait être sûr que ce qu’il avait devant les yeux suffirait à inciter les Spiters à battre en retraite. Mais au moins l’espoir revenait. Un orage approchait, et jamais un spiter ne prendrait le risque de laisser le ciel déverser de l’eau au-dessus de lui.
Quelle allait être maintenant leur attitude ? Jugeraient-ils la menace, même éloignée comme suffisamment sérieuse pour prendre le chemin du retour ?. Ils devaient avoir comme lui les prévisions pour les prochains jours. Ils savaient qu’aucune perturbation sérieuse n’était annoncée. Et que les éclairs qui se formaient à l’horizon n’avaient pu naître qu’au sein d’un orage, limité en puissance et dans le temps. Il était indispensable qu’ils prennent connaissance du danger qui les menaçaient au plus tôt, tant que la nuit était noire. Dés que le jour serait levé, vu de prés le nuage de fumée aurait peu de chance d’être confondu avec un véritable nuage chargé de pluie. Les chances de les induire en erreur augmenterait avec la distance. Il était donc aussi fondamental qu’ils aient commencé à se retirer et que la lueur du jour ne les atteigne qu’à proximité du cratère.


Djan et ses compagnons venaient de franchir la lisière calcinée de la forêt qui avait été la première à s’embraser à leur passage. L’odeur de souffre mêlée au bois calciné, leur indiquait la proximité du cratère. Il ne leur restait plus qu’à franchir les quelques centaines de mètres de blocs de lave crées lors d’une éruption plus ancienne.
Une fois le sommet franchi ils entamèrent la descente vers le fond du cratère. Kora et deux de ses compagnons avaient pris un peu d’avance. Ils étaient à découvert et c’était une situation qu’ils n’aimaient guère. Ils arrivèrent les premiers à proximité des blocs qui dissimulaient l’entrée du trou duquel ils avaient émergé quelques jours auparavant. Et s’empressèrent d’en dégager l’issue.
Ceci fait, ils n’eurent guère à attendre. Leurs compagnons, certains au bord de l’épuisement, étaient déjà là.
Kora les aida à s’introduire à l’intérieur de l’étroit boyau. Puis jetant un dernier regard sur les lèvres du cratère, une centaine de mètres au-dessus de lui, s’assurant qu’aucune autre créature ne l’observait il pénétra à son tour dans le conduit, dissimula l’entrée du mieux qu’il le put et accéléra pour rejoindre ses compagnons.
Alors et seulement alors, la tension qui l’habitait depuis que les grondements de l’orage étaient arrivés jusqu’à lui, commença à le quitter. Contre toute attente, ils avaient pu regagner sain et sauf l’abris du cratère.

La pente était raide et la température montait sans cesse. Ils traversaient sans ralentir des nuages où les composés à base de souffre et de métaux lourds étaient sans cesse plus présents. Ils ne cessaient de les absorber, privés qu’ils en avaient été par leur escapade à l’air libre. La petite troupe se retrouva soudain à l’entrée d’une vaste grotte avec à son centre une sorte de petit étang rempli où la lave bouillonnait. Ils pénétrèrent les uns après les autres dans leur liquide nourricier et regagnèrent le peuple qui les attendait.



A l’extérieur, le soleil était maintenant à son zénith et Bidos ne sa lassait pas de courir de collines en collines laissant derrière lui des traînées de flammes. Mais, à son grand désespoir, les dégâts qu’il occasionnait à la flore étaient minimes. Il était jeune, manquait d’expérience. Il se déplaçait avec une telle vitesse que le feu aussitôt allumé s’éteignait par manque de combustible et faute d’être suffisamment puissant pour franchir les obstacles naturels qui lui étaient opposés. Il fut rapidement frustré par une telle situation, car aucune énergie supplémentaire n’était disponible pour se répandre en lui et apaiser ses tensions. Il décida soudain de changer de zone et se rappela la ville qu’il avait aperçu la veille. Il s’orienta et se dirigea à grande vitesse dans sa direction. Mais ce faisant, il consomma rapidement toute l’énergie intérieure qu’il avait sur l’instant la capacité de rendre disponible. Et la fatigue tomba sur lui alors qu’il franchissait le sommet de la dernière colline. La ville s’étendait maintenant à ses pieds, à moins d’un kilomètre. Pas un humain n’était visible. La ville s’offrait à lui sans défense. La gloire l’attendait. Quel être stupide ce Djan pouvait-il être ? Renoncer à un tel joyau ! Mais lui ne ferait pas la même erreur. Il leva les yeux vers le ciel. La journée était certes avancée, mais il restait suffisamment de temps pour embraser et piller cette cité.
Il décida qu’il avait assez attendu et commença à descendre la pente. Mais il ne put aller bien loin. Il faillit s’effondrer sous l’effet de la fatigue. Il tenta cependant de poursuivre sa progression, mais il n’avançait plus, il se traînait maintenant. Et la ville était toujours aussi éloignée. Le ciel à l’horizon était toujours aussi clair. Aucun danger ne le menaçait. Contrait et forcé il dut se résoudre à laisser passer la nuit afin de récupérer les forces qui l’avaient quitté et remit son attaque au lendemain. Il s’affaissa entre deux rochers et s’endormit à nouveau profondément.


Tandora avait décidé d’attendre la nuit pour regagner Dolla. Il avait laissé derrière lui une troupe épuisée et seul une centaine d’hommes parmi les plus aguerris et les plus résistants s’étaient joint à lui pour regagner la cité. Mais plus ils approchaient de la ville, plus un fol espoir les envahissait. L’horizon demeurait obstinément sombre. Bien sûr ça et là, quelques taches rouges subsistaient, mais les incendies qui se nichaient encore dans les collines avaient considérablement baissé d’intensité. Tandora se gardait de partager complètement cet optimisme. Soit son stratagème avait réussi et les Spiters avaient immédiatement battus en retraite, soit, ils avaient fondus sur la ville, leur ultime objectif, avant de regagner la protection du volcan. Mais il se gardait de partager son analyse avec ses compagnons. Ces derniers semblaient convaincus qu’ils ne s’étaient pas battus en vain et qu’ils allaient bientôt retrouver leur cité intacte.

Lorsqu’ils aperçurent que les remparts étaient toujours debout, ils ne purent cependant laisser éclater leur joie. Tandora avait bien insisté sur l’absolue nécessité de regagner la cité dans le plus grand silence, au cas où un observateur, caché dans les collines, aurait été à l’affût du moindre changement dans les capacités défensives de Dolla.
Les hommes se glissèrent un à un à l’intérieur de la cité et partirent prendre à leur tour un peu de repos.

Tandora et Broch regardaient le jour se lever dissimulés dans l’une des tours qui dominaient les remparts. L’instant était crucial, car c’était celui où habituellement les feux recommençaient à embrasser les collines. Mais les minutes s’égrainaient et rien ne se passait. Broch regarda au-dessous de lui. Appuyés contre l’intérieur des remparts tout ses hommes avaient pris position, prêts à combattre les flammes.
La tension était énorme. Tout allait se jouer dans les minutes à venir. Les Spiters avaient peut-être décidé d’une autre tactique et attendaient cachés sous les premiers arbres que les défenseurs sortent à découvert pour déclencher leur attaque.
Une heure s’écoula cependant, et rien ne se passa.
-Peut être allons-nous survivre ?
-Peut être. Mais il est encore trop tôt pour vraiment se réjouir. Ces créatures ne raisonnent pas comme nous. Je ne commencerai à être vraiment rassuré que lorsque la nuit sera à nouveau tombée.
Il leur restait encore de longues heures à attendre.
-Les hommes sont épuisés. Il faut faire reposer deux équipes et descendre d’un cran le niveau d’alerte de la troisième. Toi et moi nous allons nous relayer ici. Va donner les consignes à tes hommes. Je prends le premier tour de garde.


Bidos avait particulièrement mal dormi. Son corps habitué à être gavé avait pris de mauvaises habitudes et réclamait une nouvelle conversion d’énergie .E t il n’avait rien à lui proposer pour calmer son appétit. Il se réveilla alors que le jour était déjà levé depuis une bonne heure. Sous ses yeux, la ville arrogante se dressait toujours à quelque distance semblant le narguer.
Mais la confiance inébranlable qui l’habitait encore la veille l’avait maintenant quitté. Il se voyait mal mener un tel assaut dans l’état physique pitoyable où il se trouvait. Il lui fallait impérativement retrouver un cycle normal. Créer un flux d’énergie, le canaliser afin qu’elle se déverse en lui et attendre l’obscurité afin de la convertir et de pouvoir alimenter la puissance qui était en lui. Il regarda le ciel. Heureusement aucune menace ne s’approchait. Ce n’était qu’un contretemps. Un funeste contretemps ! Mais qui ne remettait pas en cause sa victoire prochaine. Détournant les yeux de la ville en contrebas il regarda en arrière. La forêt encore intacte dans cette direction l’attendait et allait lui fournir cette énergie qui lui faisait actuellement tant défaut. Il tourna le dos à son objectif et se dirigea vers un bosquet particulièrement prometteur. Il s’enflamma dés que les gerbes d’étincelles atteignirent les premiers arbres.

Tandora aperçu immédiatement la fumée qui montait de la vallée voisine. Il sonna immédiatement l’alerte sans quitter des yeux les volutes qui gagnaient à chaque instant en puissance. Il entendit Broch qui grimpait à toute vitesse l’escalier derrière lui. Broch laissa éclater sa frustration par un puissant juron à la vue de la fumée. Au-dessous d’eux, chacun gagnait son poste dans le calme finissant de revêtir sa tenue de combat.
Broch semblait anéanti.
-Tous ces efforts pour rien!
Tandora pour sa part ne disait rien. Il s’était attendu à voir les collines s’embrasser et les Spiters fondrent sans plus attendre sur la cité, et rien ne semblait se passer de cette façon. Le feu certes semblait gagner en intensité, mais sans devenir incontrôlable. Quelque chose se passait qui échappait à sa compréhension. Il aperçut bientôt les flammes mais sur le versant opposé de la colline, comme si le feu s’éloignait d’eux.
-C’est incompréhensible.
-Que veux-tu dire par-là ?
-La troupe de Spiters qui nous a attaqué a largement les moyens d’embraser toutes les collines qui nous entourent en quelques minutes et de fondre sur nous. Au lieu de ça, l’intensité du feu est limité et de plus il semble s’éloigner de nous.
Il porta ses yeux vers l’horizon avant de continuer.
-Et pourtant aucune menace n’est visible. Le ciel est désespérément vide.
Broch reprenait espoir. Il venait lui aussi de réaliser que le danger immédiat s’éloignait. Tandora reprit.
-Nous avons peut-être quelques heures devant nous. Je vais descendre. J’ai besoin de repos et aussi de réfléchir. Appelle-moi au moindre changement.


Tandora s’assoupit aussitôt après avoir trouvé un endroit où s’allonger. Bien qu’il se trouvait devant un impératif besoin de comprendre la situation, il ne tenta pas de résister. Il savait que son corps et son esprit avaient un besoin impératif de repos. Ils fonctionneraient beaucoup mieux dans quelques heures. Il sombra en quelques secondes dans un sommeil sans rêves.
Lorsqu’il s’éveilla, son estomac lui rappela qu’il ne s’était pas alimenté depuis deux longues journées. Il se mit donc en quête d’un peu de nourriture et d’eau, puis partit à la recherche de Broch.
Ce dernier était toujours à l’endroit où il l’avait quitté. Il semblait maintenant dubitatif.
-Pas de changements. De petits incendies s’allument en divers endroits. Mais ils s’arrêtent au bout de quelques heures au premier obstacle qu’ils rencontrent. Plus rien de comparable à la situation des jours passés.
Tandora, bien qu’il n’avait guère de doute sur la réponse qui lui serait apportée posa cependant la question.
-Les flammes se sont-elles rapprochées de nous?
-Non. Au contraire elles semblent s’éloigner.
-Je ne vois qu’une seule explication à la situation actuelle. Si je suis dans le vrai, elle pose de multiples autres questions auxquelles je suis incapable de trouver la moindre réponse. Mais le plus important dans tout cela est que Dolla devrait être sauvée.


Bidos commençait à se sentir beaucoup mieux. Il avait pu emmagasiner suffisamment d’énergie pour donner satisfaction à son corps en la convertissant la nuit prochaine. A partir de là il était sûr de reprendre confiance et déterminé à lancer l’assaut contre la cité.
La jour n’allait guère tarder à disparaître. Il descendit dans une combe qu’il avait complètement dévasté dans l’après-midi et s’installa pour passer la nuit auprès d’un vieux tronc qui finissait de se consumer.
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MessageSujet: Re: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyMar 6 Sep à 9:56

Ha... Merci pour la suite. Moi aussi je prend plaisir à la lire. Very Happy
Sinon, tu passes combien de temps dans tes relectures et tes corrections ?
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MessageSujet: nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyMar 6 Sep à 19:19

C'est difficile de répondre avec précision.
L'objectif pour moi lors de la relecture est de ne me faire aucune concession. C'est à dire, soit je suis vraiment satisfait des améliorations apportées au texte et cela devient pour moi le texte presque définitif, soit je retravaille les passages qui ne me plaisent pas.
Ce manuscrit fait 400 pages. Disons plusieurs centaines d'heures pour le retravailler.
Je veux éviter ce que je considère comme un piège qui est de finir absolument un manuscrit pour le soumettre à un éditeur, en se disant qu'on aura toujours le temps de l'améliorer.
Bonne soirée à tous et à toutes

Paméla
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MessageSujet: Re: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyVen 21 Oct à 2:12

ça y est, je viens de prendre le temps de lire ce début d'histoire prometteuse. Eh bien, je suis sur ma faim! A quand la suite??
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Pamela
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MessageSujet: Re: Nouveau manuscrit   Nouveau manuscrit EmptyJeu 29 Déc à 10:31

Bon, aprés beaucoup de réflexions, échanges, corrections, support, encouragements, critiques....je crois que j'arrive au bout.
Pour ceux ou celles qui manquent de lecture!
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